lundi 29 juillet 2013

Under the skin

Bonjour, 

A vous qui êtes peut-être encore là. ça serait un miracle... bref, j'ai repris l'écriture, et commencé une fiction qui je préviens, sera sombre, noir, bizarre et à la première personne. J'espère que ça vous plaira.
je vous poste ce soir, le prologue que je viens de finir. Je vous préviens faut que je me re re relise encore, car, je pense qu'en plus des fautes d'orthographe que je n'ai pas vu, il doit y avoir des fautes de concordance des temps.. Si une personne est motivé a recevoir le texte en avant-première pour me relire, me sermonner sur les fautes et me corriger, qu'il ou elle fasse signe.
bonne lecture.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

UNDER THE SKIN



Prologue





Je ne savais pas pourquoi j’avais fait ça. J’avais peur. Si papa venait à me voir dans cet état, j’aurais alors eu droit à la punition du siècle. Je devais partir mais je ne pouvais détacher mon regard de ce pauvre petit chat.  Il était là, couché dans l’herbe, les yeux fermés  avec un air paisible. La pluie qui tombait en continue, ruisselait sur son pelage terne et moi, j’étais là, accroupie près de lui, protégé par mon beau k-way rouge. J’étais comme hypnotisé. Mes mains pleines de sang. Tout était arrivé si vite.

C’était le milieu de l’après-midi, je marchais le long de la route pour rentrer à la maison, après avoir était joué avec les copains ; la pluie venait de commencer à tomber. Le fond de l’air était froid, pour ne par dire glacial en ce début du mois de novembre. Profitant de mes grandes bottes et de la protection offerte par mon K-way, je m’étais amusé à sauter de flaque en flaque quand soudain, sortant des hautes herbes bordant la route, le vieux chat de monsieur Berge avait manqué de me faire tomber. Son pelage était détrempé et  l’avait rendu encore plus moche que d’habitude avec sa queue en angle droit et son oreille coupée. Et pourtant ce chat était adorable, il adorait se promener dans le village et,  dès qu’il croisait un habitant ; il s’asseyait devant lui, miaulait un petit coup, se levait, donnait un coup de tête le long de la jambe en ronronnant et il partait ensuite en courant. Il était comme une petite mascotte.

Il m’avait accompagné le long de la route qui menait à ma maison tout en évitant les flaques d’eau. Cela lui avait été fatal. Une voiture avait surgis de nulle part. Elle l’avait heurté violemment. Le miaulement de douleur fut si déchirant qu’une larme coula le long de ma joue instantanément. Le chauffard avait continué sa route.
J’étais donc assis devant lui, je ne savais pas depuis combien de temps j’étais là. Ma contemplation fut arrêtée par une voix qui m’était familière.

 -Jacques ! Bordel de merde mais qu’est ce que tu fous ! Ta mère est morte d’inquiétude !!!

Je levai la tête vers lui, les yeux pleins de larmes. Il me regarda, ses yeux allaient de mes mains au chat et vice-versa. Je l’entendis blêmir, son regard colérique se transforma  en quelque chose proche de l’incompréhension. Il resta immobile pendant quelques secondes, avant de réagir. Il m’attrapa par le col, ouvrit la portière et me jeta sur la banquette arrière.

-attache-toi ! Et ne salie pas la banquette ! Tu es dans un état ! M'ordonna-t-il d’une voix forte. La colère avait repris le dessus sur la stupeur.

Pendant tout le trajet mon père ne cessait pas de jeter des coups d’œil dans le rétroviseur d’un air inquiet. Les essuie-glaces balayaient les trombes d’eau que le ciel déversait sur la voiture sur le rythme de la musique. Le poste radio émettait la célèbre chanson de Bobby Mc Ferrin, don’t worry, be happy.

-Putain de radio qui fait de l’ironie, temps de merde, journée à chier… grommela-t-il en l’éteignant. 

Le reste de la route ce fit donc dans un silence de mort. Je n’aimais pas trop le silence, ça me faisait trop penser à ce pauvre chat. Seul le bruit de la pluie rompait la monotonie de l’absence de bruits. Mon père cessa de grommeler une fois arrivé devant le portail de la maison.  La voiture garée, je descendis en vitesse et filai au cellier mettre tous mes vêtements à sécher, et me précipitai dans ma chambre en prenant soin d’éviter soigneusement ma mère qui préparait le repas. Je fermai vite la porte et je m’allongeai sur mon lit pour lire  le dernier Comics de super-héros que j’avais reçu la veille par la poste. J’adorais les histoires de super pouvoirs, de super-vilains, d’aventure héroïque et autres belles histoires. Si je pouvais avoir un super pouvoir ça serait d’avoir la capacité de changer de d’apparence et devenir quelqu’un d’autre, comme un agent-secret en mission avec la capacité de s’infiltrer partout incognito. Ma rêverie fut interrompue par la voix de mon père. L’heure du repas avait sonné. J’enfilai mon pyjama et descendis et faisant profile bas.

- Dépêche-toi de venir t’assoir mon chéri, ta soupe va refroidir.

- Oui m’man…

- Alors comment s’est passé ta journée avec tes amis ? Vous avez fait quoi de beau ?

Je lui racontai la construction de notre cabane dans la petite forêt, avec tout le confort nécessaire pour y passer de belles journées. Nous avions mis en place plusieurs pièces, des chambres avec des couchages de fougères, et même une cuisine avec une petite cheminée.

- Une cheminée ??? Mais vous ne pensiez quand même pas pouvoir faire du feu ! Vous êtes inconscients !

- Ne t’inquiète pas papa, on fait semblant tu le sais bien.

-Charles, ne soit pas si sévère, rappelle-toi quand tu avais son âge ; tu faisais des grands feux de camps en pleins milieu de la clairière des Crabes. Vous faisiez des batailles de boues, et cela même en plein hiver, donc, ne soit pas aussi sévère sermonna ma mère tout en servant le reste du repas. 

Une bonne pizza au fromage de chèvre faite maison. Mon repas préféré ! Béni soit l’Italie. Je pouvais en manger jusqu’à avoir l’estomac au bord de l’explosion tellement ce plat là était une jouissance gustative. Bizarrement pendant le reste du repas, ma mère arrêta de me poser des questions et discutait de sa journée avec mon père. La sauce tomate de la pizza me faisait penser au chat de monsieur Berge. Perdu dans mes pensées, je n’écoutai plus.

- Tiens, mange ton yaourt, lavage de dents et au lit marmonna mon père.

- Je pourrais lire une bande-dessinée au lit ?

- Je ne pense pas, non ! N’exagère pas, ne crois pas que j’ai la mémoire courte.

Je me dépêchai de finir de manger, et m’éclipsai de table rapidement. Je n’aimais pas l’ambiance qui régnait à la cuisine ; mon père avait-il parlé à ma mère de ce qu’il avait vu ? Ma mère l’avait-elle écouté ? Du haut de mes neuf ans, j’étais inquiet. J’allais à ma chambre attraper une bande-dessinée et m’installai aux toilettes pour lire tranquillement. Il n’y avait rien de mieux que de pouvoir poser ses fesses sur la cuvette et lire sans que l’on vienne vous déranger. Sauf qu’à mon âge, il y avait toujours les parents pour s’assurer que vous obéissiez.  Au bout d’une dizaine de minutes, la douce de voix de ma mère me sortit de ma lecture. Il semblerait bien que ma cachette pour lire en douce n’en était pas une.

-Sors de là avant que ton père ne te voit avec une bande dessinée.

Je sortis doucement, et essayai quand même de cacher ma lecture du moment tout en filant dans ma chambre. Ma mère me suivi. Une fois en pyjama et sous les draps, elle vint s'asseoir sur le bord de mon lit.

-Tu sais, c’est normal d’être curieux, mais, ce que tu faisais cette après-midi, ce que ton père t’a vu faire, ce n’est pas très… comment dire… disons que ce n’est pas recommandé, et surtout cela peut-être dangereux pour ta santé, il aurait pu y avoir pleins de microbes, tu pourrais même être tombé malade. Il faudra surveiller ça. On oublie ça, mais, s’il te plait ne recommence pas. Bonne nuit mon garçon.

-Bonne nuit maman.

En sortant de  la chambre ma mère éteignit la lumière et toutes les étoiles phosphorescentes collées au plafond se mirent à briller. Une invitation à se perdre dans le fin fond de l’univers, lieu de divagation de mon imagination dans le but de rejoindre Morphée. Seulement, ce soir, mes pensées s’égaraient bien moins loin, à quelques kilomètres, sur le bord de cette route… 

Je me revois assis devant ce pauvre chat, tout fraîchement renversé. Mort instantanée. Et du sang, beaucoup de sang. Sa peau avait été déchiré par l’impact, j’ai eu devant mort la vision de muscles encore chaud mis à nu. Et j’ai voulu touché, tellement j’étais intrigué. J’ai même tiré un peu plus sur la peau pour découvrir un peu plus l’anatomie de ce pauvre félin. Mon père m’a donc trouvé les mains dans le sang, à moitié sous la peau du chat de monsieur Berge.

Je m’endormis péniblement, hanté par les visions fascinantes que j’avais eues. Avec un sentiment de « revenez-y ».




à suivre...

mercredi 1 mai 2013

citation...



















Le paradoxe de l'amour réside en ce que deux êtres deviennent un et cependant restent deux.
Erich Fromm

vendredi 9 novembre 2012

Flemme? mais noooooooooooooooooon







En ce moment, je n'arrive plus à trouver le temps d'écrire des articles de qualité. 
Du coup, j'ai décidé que j'écrirai des articles très court, mais de manière plus régulière.
Il m'est arrivé pleins d'aventures depuis mon retour de Budapest!
Un changement d'études.
Une nouvelle ville.
Des nouveaux amis.
Un nouveau mode de vie.
Une vie à deux.
bref, Pleins de belles petites choses, beaucoup de stress, d'angoisse aussi. Mais, je ne vais pas me plaindre, et j'ai plutôt réussi à gérer la situation. je pense.
Ceci est donc un article, en soit, vide de sens, a prendre comme une notification, du genre:

"Nous avons le plaisir que l'auteur du Blog Plume de corbeaux n'est pas mort. Il était juste dans une sorte de coma du à un changement de rythme, d'un peu de feignantisse, et de fatigue. Suite à un diagnostic de sa santé physique et mentale, nous pensons qu'il pourra reprendre une activité normal d'ici peu.
merci de votre compréhension"

Si en fin de semaine prochaine, je n'ai rien écris de nouveaux. Vous aurez le droit de me le faire remarquer.

cordialement

Mr Du Corbeau


ps: je ne me suis pas relu.